Tailler ses arbres : est-ce bon pour la planète ?

La taille des arbres, un sujet qui fâche ? Pas forcément, à condition de respecter quelques règles de bon sens dictées par le souci de protéger ces indispensables poumons verts de nos villes et campagnes. Voyons donc comment tailler les arbres permet à Dame Nature à mieux résister aux agressions du climat et des parasites.

L’impact positif de la taille des arbres

Une taille adaptée stimule la croissance des arbres et favorise leur bonne santé. En effet, couper quelques branches affaiblies ou mal placées permet à l’arbre de mieux se développer. Ses fruits seront plus gros, plus nombreux et son feuillage sera plus fourni. Une opération doublement bénéfique puisque cette luxuriante ramure capturera davantage de CO2, ce gaz à effet de serre que nous produisons trop.

Cet élagage produit aussi des déchets verts dont le compostage contribue à la lutte contre les pesticides. Riche en éléments fertilisants, ce compost nourrit les plantes de manière 100 % biologique.

Enfin, des branches trop proches du sol ou de la maison peuvent abriter certains nuisibles comme les tiques. Leur suppression protège donc votre famille des morsures de ces acariens propagateurs de maladies. Alors, optez pour un taillage d’arbres à Granby si vous vous y habitez.

La taille raisonnée : un acte écoresponsable

Une taille trop sévère affaiblit les arbres, compromet leur équilibre et les rend vulnérables aux maladies. À l’inverse, réalisée avec discernement, cette opération soutient leur vigueur.

Choisissez la période adéquate, de préférence en hiver. Coupez toujours au bon endroit, c’est-à-dire au niveau du collet, ce renflement à la base des branches qui facilite la cicatrisation. Surtout, n’utilisez pas de matériel tranchant sans désinfecter la lame. Cette simple précaution limite la propagation des infections d’un arbre à l’autre.

En respectant ces quelques règles, votre taille devient un geste amical envers ces géants végétaux qui nous protègent du soleil et embellissent nos paysages.

Des techniques respectueuses de l’arbre

Pour une taille vraiment écoresponsable, il vaut mieux éviter les tronçonneuses et les scies mécaniques. Privilégiez des outils manuels comme la serpette ou le sécateur. Ils permettent des coupes nettes, propices à une cicatrisation rapide.

Par ailleurs, le broyage est une autre alternative écolo. Il consiste à fragmenter les petites branches à l’aide d’une broyeuse. Cet outil, de plus en plus répandu en ville, offre l’avantage de broyer menu les résidus verts, ce qui facilite leur recyclage.

Pour finir, quand un gros rameau doit être coupé, évitez l’élagage intégral d’un coup sec. Procédez plutôt en trois temps pour permettre à la sève de continuer d’irriguer le reste du houppier.

Le recyclage des déchets verts

Que faire de tous ces branchages générés par l’élagage ? Les brûler à l’air libre est absolument prohibé. Vous risquez une amende tout en polluant l’atmosphère.

Heureusement, des solutions écolos existent, à commencer par le broyage puis l’épandage de ce paillis 100 % naturel au pied de vos plantations. Ce mulch constitue un excellent engrais qui retient l’humidité et limite la pousse des mauvaises herbes.

Vous pouvez aussi :

• alimenter votre propre composteur avec ces déchets verts riches en azote ;
• les déposer dans des plates-formes de compostage collectif quand votre commune en est équipée ;
• ou tout simplement faire appel à un pro pour vous aider. 

Dernière option : la déchèterie. Les déchets y sont méthanisés ou transformés en combustible bois, une énergie renouvelable !